De la constante macabre
à l'évaluation par contrat de confiance
à l'évaluation par contrat de confiance
André ANTIBI
Professeur émérite à l'université Paul Sabatier de Toulouse
Imaginons un professeur excellent avec des élèves excellents. Dans un tel contexte, si toutes les notes sont bonnes le professeur est montré du doigt et est suspecté de laxisme. Ainsi, pour qu'une évaluation soit crédible, il faut qu'il y ait un certain pourcentage de mauvaises notes, une "constante macabre" en quelque sorte. Sous la pression de la société, les enseignants sont donc des sélectionneurs malgré eux. Ce phénomène inconscient paralyse notre système éducatif. Il s'agit d'un véritable problème de société dont les enseignants ne sont évidemment pas les seuls responsables. Un vaste mouvement destiné à lutter contre ce terrible dysfonctionnement a pris naissance. Il est soutenu par le Ministère et par de très nombreuses associations et de très nombreux syndicats d'enseignants, de chefs d'établissement, de parents d'élèves, d'élèves, d'étudiants ; on y trouve notamment le syndicat national des inspecteurs d'académie (voir site mclcm.fr).
Dans ma conférence, après avoir présenté ce phénomène et ses conséquences, j'essaierai d'expliquer pourquoi il est inconscient et comment les enseignants procèdent, malgré eux, pour obtenir ce pourcentage de mauvais résultats.
Je proposerai ensuite un système d'évaluation par contrat de confiance (EPCC), expérimenté pendant trois ans, très facile à mettre en place, destiné à éradiquer la constante macabre. 30000 enseignants, dans l'enseignement primaire, secondaire, et post-bac, le mettent déjà en application, et les résultats sont très encourageants. "
Dans ma conférence, après avoir présenté ce phénomène et ses conséquences, j'essaierai d'expliquer pourquoi il est inconscient et comment les enseignants procèdent, malgré eux, pour obtenir ce pourcentage de mauvais résultats.
Je proposerai ensuite un système d'évaluation par contrat de confiance (EPCC), expérimenté pendant trois ans, très facile à mettre en place, destiné à éradiquer la constante macabre. 30000 enseignants, dans l'enseignement primaire, secondaire, et post-bac, le mettent déjà en application, et les résultats sont très encourageants. "
Bibliographie :
aux éditions Math'Adore-Nathan :
- La constante macabre ou comment a-t-on découragé des générations d'élèves
- Pour en finir avec la constante macabre ou les notes: la fin du cauchemar
- 50 paradoxes dans l'enseignement, pour en rire ou en pleurer
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