La prise en compte des affects
dans les apprentissages scolaires
dans les apprentissages scolaires
Jean-Luc BERNABE
Psychologue clinicien au Centre Médico Psycho Pédagogique de Sète
PAST en Psychologie Clinique à l’Université P. Valéry Montpellier III
L’école a pour mission principale d’accompagner l’enfant dans sa quête des objets culturels et particulièrement de l’écriture. Une école bientraitante doit-elle pour cela adopter une démarche cognitive rigoureuse ? Doit-elle plutôt prendre appui sur le désir de l’enfant ? En fait, quelle place doit-elle faire au vécu affectif de ses élèves dans les apprentissages ?
Pour entrer dans une écriture orthographique, l’enfant doit abandonner une logique basée sur la correspondance entre un phonème et un graphème pour entrer dans une logique prenant en compte l’évolution du mot dans le temps. Le mot a une histoire dont son orthographe porte des vestiges. La recherche que nous menons actuellement nous laisse envisager que certains enfants présentant une difficulté d’accès à cette écriture seraient pris dans une logique de maitrise de leur vie affective formant un véritable obstacle pour percevoir ces indices comme une symbolisation de ce qui n’est plus, de ce qui est absent. Sans un accès suffisant à ses affects, l’activité cognitive deviendrait alors couteuse et douloureuse pour l’élève.
Pour entrer dans une écriture orthographique, l’enfant doit abandonner une logique basée sur la correspondance entre un phonème et un graphème pour entrer dans une logique prenant en compte l’évolution du mot dans le temps. Le mot a une histoire dont son orthographe porte des vestiges. La recherche que nous menons actuellement nous laisse envisager que certains enfants présentant une difficulté d’accès à cette écriture seraient pris dans une logique de maitrise de leur vie affective formant un véritable obstacle pour percevoir ces indices comme une symbolisation de ce qui n’est plus, de ce qui est absent. Sans un accès suffisant à ses affects, l’activité cognitive deviendrait alors couteuse et douloureuse pour l’élève.
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